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Les villes du 21e siècle doivent offrir à leur population toujours croissante un environnement long lasting, sûr et vivable. Lexpression «villes intelligentes» a été récemment inventée pour désigner les initiatives basées sur les technologies de linformation qui surveillent et analysent différents aspects de la vie urbaine et gèrent intelligemment la fourniture de divers products and services, tels que le transportation, léclairage et lélimination des déchets. Un service ou une software sur votre téléphone transportable qui intègre les fréquences des bus, des trains et des tramways en temps réel est un exemple dapplication de ville intelligente.
Les villes intelligentes se doivent dêtre inclusives et participatives, afin de garantir que ces products and services sont réellement utilisés. Toutefois, pour quelles soient efficaces, les citoyens doivent être en mesure de comprendre les processus qui sous-tendent les villes intelligentes. Les citoyens doivent également avoir le sentiment quils ont le contrôle de ces développements innovants et non dêtre contrôlés par ceux-ci.
«Le projet GEO-C a voulu étudier la façon dont nous pouvons réaliser des villes vraiment ouvertes», explique le coordinateur scientifique Christian Kray, responsable du Situated Computing and Interaction Lab de lUniversité de Münster, en Allemagne. «Cela signifie des villes intelligentes qui sont ouvertes à tous les citoyens et qui encouragent la participation à tous les niveaux sociétaux et strategies.»
Des approches collaboratives
Pour parvenir à ses fins, le projet a réuni, outre des instituts dAllemagne, du Portugal et dEspagne, des gurus du monde universitaire, de lindustrie et du gouvernement, spécialisés dans divers domaines. Ces disciplines comprenaient notamment la modélisation environnementale, les statistiques, linteraction homme-equipment et les systèmes daide à la décision. Le but était de trouver des moyens de créer des products and services urbains intelligents centrés sur les besoins des citoyens, par exemple en veillant à ce que les utilisateurs puissent facilement déterminer quelles données sont utilisées par telle ou telle software.
«Un des principaux objectifs était de développer lOpen City Toolkit (OCT), une assortment doutils, de logiciels, de bibliothèques et dapplications qui peuvent donner aux citoyens les moyens de participer et de façonner lavenir de leur ville», explique Christian Kray. «La boîte à outils permettrait de fournir des products and services basés sur des données ouvertes qui se révèlent utiles tant pour les citoyens et les entreprises que pour les cases dirigeantes.»
GEO-C, un projet de recherche entrepris avec le soutien du programme Actions Marie Skłodowska-Curie, visait également à previous la prochaine génération dexperts dans le domaine des villes intelligentes, au sein de cet environnement pluridisciplinaire. «Ce domaine de recherche offre des sujets stimulants et enrichissants aux chercheurs en début de carrière pour mener à bien leur doctorat», souligne Christian Kray. «Ces sujets sont, entre autres: remark encourager la participation de tous les âges et de tous les groupes de la société, remark évaluer la qualité de vie, et remark fournir des products and services urbains fondamentaux.»
Une quinzaine de chercheurs doctorants financés par lUE et recrutés pour une période de trois ans ont contribué à lélaboration de la boîte à outils. Les conseils municipaux des villes de Münster (Allemagne), Castellón (Espagne) et Lisbonne (Portugal), tout comme plusieurs sociétés de toute lEurope, ont fourni des données inestimables, des études de cas réels et une expertise technologique.
Proposer des solutions urbaines
Les succès de GEO-C ont souligné limportance de louverture, de la collaboration et de laccessibilité dans la réussite des innovations des villes intelligentes. Tous les outils et les orientations développés dans le cadre de ce projet sont en source ouverte et libres daccès. Les outils sont extrêmement pratiques, vehicle ils sont axés sur la fourniture de solutions à des défis réels.
«Peu après le début de notre projet, lEurope a été confrontée à un essential afflux de réfugiés et sest débattue avec la manière de gérer la situation», fait remarquer Christian Kray. «Un de nos chercheurs a voulu travailler en étroite collaboration avec les réfugiés, afin de trouver des moyens de développer des solutions technologiques utilisables par les groupes défavorisés.» Un report a été publié à ce sujet dans la prestigieuse revue «Transactions in Human-Computer system Interaction», et est souvent cité comme un exemple réussi de collaboration avec des groupes socialement exclus.
Un certain nombre de projets de suivi continuent de sappuyer sur les découvertes initiales du projet. Parmi ceux-ci, citons notamment le développement dun outil permettant de créer des logiciels entièrement conformes aux règles de safety des données et létude de méthodes visant à garantir que la technologie de localisation naffecte pas négativement la souveraineté numérique (en dautres termes, qui garantit que les individus ont le contrôle de leurs données).
«Tous nos chercheurs en début de carrière financés par lUE ont trouvé un emploi dans ce domaine, nombre dentre eux restant en Europe pour contribuer à faire des villes ouvertes une réalité», ajoute Christian Kray. «Leurs résultats sont actuellement utilisés et testés dans le cadre de projets en cours et à venir donnant aux citoyens le pouvoir de contribuer à la conception de leurs propres villes intelligentes.»